• 1C - Les maladies géniques

    C - Les maladies géniques


    Tous les modes de transmission peuvent être impliqués : les maladies autosomiques dominantes, avec un risque de 50% pour la descendance d’un sujet atteint : exemple la myotonie de Steinert ; les maladies récessives autosomiques, avec un risque de 25% pour la descendance d’un couple dont les conjoints sont hétérozygotes pour un même gène : par exemple la mucoviscidose ; les maladies récessives liées à l’X avec un risque qu’un garçon sur deux soit atteint si la mère est vectrice d’un gène responsable comme la myopathie de Duchenne par exemple.
    Là aussi 2 circonstances nous amènent à faire le diagnostic d’une maladie génique : soit le couple est à risque en raison d’antécédents familiaux, soit devant la découverte d’une anomalie échographique.

    1 - En cas d’antécédent : le risque sera défini par la biologie moléculaire qui permettra de définir le statut des sujets à risque, soit directement par la recherche d’une mutation du gène, soit indirectement par les haplotypes par l’étude du polymorphisme des microsatellites qui encadrent et qui ségrègent avec le gène muté.
    Si la famille est dite informative, un diagnostic prénatal sera possible.
    En cas de non informativité, le diagnostic prénatal n’est pas possible par la biologie moléculaire. On utilisera, en fonction de la maladie génique, soit l’échographie, soit des dosages ou des prélèvements du fœtus.
    Parfois le diagnostic prénatal est impossible. Le praticien doit informer le couple, comme cela se faisait avant l’ère du diagnostic prénatal, que le risque que l’enfant à venir soit atteint est de 25 ou de 50%, selon qu’il s’agisse d’une ma-ladie récessive ou dominante, ce qui est peu satisfaisant. Cette information devrait être communiquée avant toute grossesse, cela est loin d’être la réalité.

    2 - Devant la découverte échographique, on pourra évoquer et rechercher à l’échographie du 2ème trimestre :
    • une mucoviscidose devant une anomalie digestive à type de grêle hyperchogène ou d’une dilatation des anses du grêle ou du colon,
    • un syndrome de di George devant une anomalie cardiaque, en particulier conotronculaire.
    Au 3ème trimestre on pourra diagnostiquer :
    • une achondroplasie devant un raccourcissement des os longs associé à une macrocéphalie,
    • une maladie de Steinert devant un hydramnios et des troubles de la déglutition.
    Cette liste n’est pas exhaustive.


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