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  • Les rêves envolés : Traverser le deuil d'un tout petit bébé de Suzy Fréchette-Piperni   Editions de Mortagne

    Contrairement aux croyances généralement véhiculées dans notre société, perdre un bébé attendu et aimé est une tragédie pour les parents. Ils voient tous leurs beaux rêves s'envoler. Et le chagrin qu'ils éprouvent ne se mesure pas au nombre de semaines de grossesse ; il est proportionnel à l'amour que les parents ressentaient pour ce bébé et au rôle qu'il venait jouer dans leur vie. Cet ouvrage a été conçu dans le but d'offrir aux parents un soutien efficace ainsi que des suggestions pour les aider à faire face aux moments difficiles, quelle que soit la perte périnatale qu'ils subissent : fausse couche, accouchement d'un enfant mort-né, décès du nourrisson dans les heures ou semaines suivant sa naissance. Enrichi de certains témoignages d'autres parents qui ont vécu une expérience semblable, ce livre aidera les parents en processus de deuil à mieux comprendre leurs émotions pour qu'ils puissent s'en libérer et retrouver la sérénité qui leur permettra d'apprécier à nouveau la vie et ce, jusqu'à la grossesse suivante. Grâce à cette lecture, tous ceux qui côtoient les parents en deuil - grands-parents, frères, sœurs, amis, collègues de travail- qui sont touchés par leur perte et assistent, impuissants, à leur désespoir, trouveront des moyens de les réconforter avec respect et compassion.

    Biographie de l'auteur
    Suzy Fréchette-Piperni est infirmière spécialisée en deuil périnatal. Pionnière au Québec dans le soutien aux parents qui vivent une perte périnatale, elle a mis sur pied divers programmes pour répondre à leurs besoins au Centre hospitalier Pierre-Boucher à Longueuil. Récipiendaire de plusieurs prix pour son travail innovateur, elle partage son temps entre l'aide apportée aux parents et les nombreuses conférences qu'elle donne à travers le Québec et la francophonie. Elle est aussi l'auteure de nombreuses publications s'adressant tant aux parents qu'aux professionnels de la santé.






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  • Un enfant pour l'eternité de Isabelle de  Mézerac Edition DU ROCHER

    Accueillir un enfant condamné à mourir

    « Un enfant pour l’éternité » retrace l’aventure bouleversante d’une mère qui, confrontée au diagnostic prénatal de la trisomie 18, décide de mener à terme sa grossesse et d’accueillir son enfant condamné à mourir dès sa naissance. C’est un déchirement de suivre pas à pas cette maman qui aime de toutes ses forces l’enfant qu’elle porte mais qui est condamnée à pleurer déjà sa mort inexorablement annoncée. On est brisé, comme elle, son mari et ses enfants, par la tempête de sentiments contradictoires qui s’affrontent douloureusement  tout au long de cette attente mais ce cheminement conduit à un sentiment étonnant de plénitude malgré le chagrin. «  Plénitude de cet amour gratuit, totalement donné. Plénitude de ce chemin accompli en vérité. Plénitude de cette relation menée jusqu’au bout. »

    « Aller le plus loin possible dans la relation avec celui qui va mourir, même s’il s’agit d’un enfant à naître, nous a laissé le temps de tout donner, de tout se dire et nous autorise à repartir dans la vie totalement »  et Isabelle de Mézerac témoigne : « accepter les limites de la médecine, sans tricher, regarder notre souffrance en face, sans chercher à l’esquiver, affronter la mort à son heure, sans vouloir l’anticiper, c’est tout cela que j’ai appris avec Emmanuel, c’est pour cela que je reprends tout de la vie ! » Elle nous confie aussi la réflexion d’un de ses enfants, le soir de la mort de leur petit frère : « il m’a regardée intensément, à travers ses larmes et m’a assurée qu’il savait maintenant que je l’aurais aimé, lui aussi, comme cela, jusqu’au bout, s’il avait eu un handicap ».

    Malaise autour du diagnostic prénatal
    La lecture de ce livre fait aussi violemment ressentir le malaise qui entoure la pratique et l’annonce du diagnostic prénatal. Face à l’annonce d’une malformation grave touchant leur bébé à naître, les parents se retrouvent dans une vulnérabilité totale, perdent leur liberté de choix et sont complètement  remis entre les mains des soignants qui, le plus souvent, ne proposent que l’avortement. Isabelle de Mézerac parle d’un engrenage infernal, d’un jeu de billard devenu fou, et raconte qu’avant l’intervention d’une généticienne amie, elle  ne savait même pas s’il était médicalement possible de poursuivre la grossesse. En cas de malformation létale, l’avortement est en effet la norme, la poursuite de la grossesse une alternative rarement proposée…

    Soins palliatifs en maternité
    Forte de son expérience et de sa reconnaissance envers les médecins qui l’ont aidée, Isabelle de Mézerac complète son récit de réflexions fort intéressantes de médecins et juristes sur l’introduction des soins palliatifs en maternité et l’accompagnement de la grossesse et du deuil de l’enfant. Des professionnels du monde médical rappellent que la représentation du bébé malade a été troublée, voire détruite par l’imagerie médicale qui ne montre que ses malformations et combien le rôle du médecin consiste à réintroduire dans le regard même des parents une vision plus globale de leur enfant dans son existence propre. Paradoxalement, l’échographie, en donnant par anticipation l’image de son bébé à la maman, permet, au delà d’un handicap éventuel, de réintroduire son humanité. Rendons hommage avec humilité aux professionnels qui, à travers ces lignes pleines d’espoir, nous présentent le respect de la vie comme une idée neuve !

    préface du Pr. Jean-François Mattei

    Isabelle de Mézerac, Un enfant pour l’éternité, ed. du Rocher, janvier 2004



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  • L’enfant interrompu de Chantal Haussaire-Niquet Ed. Flammarion


    Le diagnostic anténatal permet aux futurs parents d'en apprendre beaucoup sur leur enfant avant qu'il ne naisse. Mais que faire quand on découvre brutalement chez son bébé de graves anomalies incompatibles avec la vie ? Chantal Haussaire-Niquet a connu cette expérience et raconte ce qu'aucune mère n'avait encore osé écrire, son itinéraire depuis l'annonce du drame jusqu'à<o:p> l'interruption médicale de grossesse et son retour à la maison. <o:p></o:p> </o:p>

    Chantal Haussaire-Niquet est conseil en communication. Elle assure par ailleurs au sein de l'Association François-Xavier Bagnoud, à Paris, la responsabilité du développement d'un accueil et d'un accompagnement auprès des familles touchées par un<o:p> deuil périnatal. <o:p></o:p> </o:p>

    Éclairé par l'avis de la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval et du médecin Maryse Dumoulin, ce récit met aussi en lumière des questions trop rarement soulevées : comment le médecin peut-il annoncer un diagnostic pessimiste ? qu'en est-il de l'accompagnement des parents confrontés à la décision d'une euthanasie fœtale ? L'interruption de grossesse s'apparente-t-elle à un véritable accouchement ? Le fœtus souffre-t-il ? Les parents peuvent-ils - doivent-ils voir le corps de leur enfant mort ? Que fait-on de sa dépouille ? Peut-on durablement accepter les termes d'une loi qui refuse la déclaration à l'état civil de certains de ces bébés ? Comment le deuil se fraye-t-il un chemin au travers du déni social et juridique ? <o:p></o:p>

    Geneviève Delaisi de Parseval nous le rappelle dans sa préface : "On ne fait son deuil que du "connu" (...). Il importe de rattacher les "bébés interrompus" à une généalogie et, à défaut de leur conférer le statut de sujet, il est nécessaire de leur reconnaître pleinement la qualité d'être humain."


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  • LE DEUIL PERINATAL

    Le vivre et l'accompagner

     

    Préface du Dr Christophe Fauré, psychiatre

     

    Le livre :

     

    Le "deuil périnatal" définit le deuil consécutif aux décès d'enfants en cours de gestation ou à la naissance. La mort du tout-petit se heurte encore trop souvent à des inadaptations juridiques, sociales et médicales. Comment faire son deuil de ce qui "n'a pas existé" ? Comment se dire "parent" d'un enfant sans nom ? Comment refaire de la vie après avoir "donné" la mort ?...

     

    Chantal Haussaire-Niquet mère de quatre enfants, dont deux décédés en cours de grossesse, est aussi psychothérapeute, consultante et formatrice en deuil périnatal. Elle est pionnière en France dans l'accompagnement des familles au sortir de la maternité. Pour sa part de mère, elle a précédemment écrit L'enfant interrompu (éd. Flammarion - 1998), lettre écrite à son fils Jacques "disparu en même temps que mis au monde". Dans ce nouveau livre, l'auteure explique la nécessité de la mise en place d'un suivi de deuil, individuel, en couple ou en groupe afin d'offrir un espace de parole à la souffrance éprouvée face au déni social de la mort du tout-petit, de sorte que les parents puissent amorcer normalement leur processus de deuil et cheminer vers sa terminaison par la restauration suffisante de leur sentimentde parentalité.

     

    Cet essai décrit les problématiques et le cheminement douloureux que traversent les parents dans ce "deuil interdit", à travers quatre rencontres de papas et mamans. Il présente des outils utilisée en Psychosynthèse qui aideront les professionnels dans leur accompagnement et permettront aux parents d'intégrer le vécu de l'évènement dans toutes les dimensions de leur être. Des informations pratiques et des adresses utiles sont répertoriées en fin d'ouvrage.

     

    Editions le Souffled'Or - Collection Champ d'idées - 158 p.

    Chantal Haussaire-Niquet


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  • Quel âge aurait il aujourd'hui ? Le tabou des grossesses interrompues de Stéphane CLERGET, Edition Fayard

    Fausse couche, IVG (interruption volontaire de grossesse), interruption
    médicale de grossesse, grossesse extra-utérine, mort in utero: plus d'une grossesse sur deux n'est pas menée à son terme aujourd'hui.
    Pourquoi et quelles en sont les conséquences psychologiques sur la femme et son entourage? Le docteur Stéphane Clerget, psychiatre, nous fait part de son expérience, grâce à de multiples témoignages qu'il a recueillis au cours de ses consultations: non seulement ces interruptions, volontaires ou involontaires, sont nombreuses, mais elles laissent la plupart du temps des traces psychiques importantes chez la femme, mais aussi chez l'homme et les enfants déjà présents ou à venir.
     Du traumatisme à la dépression, en passant par la colère, le
    déni ou la culpabilité, les réactions sont diverses et, trop souvent, niées par l'entourage qui a tendance à banaliser ces pertes. "C'est la sélection naturelle", entend-on. "Au suivant" est le mot d'ordre.
    L'absence d'un véritable suivi pour ces personnes en difficultés est flagrante. Ainsi, l'auteur lève enfin le tabou de ces grossesses interrompues en donnant la parole à ces femmes qui souffrent en silence. Non seulement il nous fait part des mécanismes psychologiques qui sont à l'origine de leurs troubles, mais il propose des remèdes, parmi lesquels la reconnaissance sociale du deuil périnatal élargie aux fausses couches.




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