• 4 - Limites du diagnostic prénatal/

    4 - Limites du diagnostic prénatal


    1 - Le diagnostic prénatal est anxiogène. En effet, la gestation n’est pas une pathologie, mais le corps médical va inquiéter le couple en raison de l’annonce du risque pour l’enfant à venir, du prélèvement à réaliser, du risque de fausse-couche, de l’attente du résultat et du risque d’anomalie fœtale potentielle.

    2 - Un geste invasif est réalisé lorsque l’on veut définir une caractéristique embryonnaire ou fœtale. Bien que le risque soit faible pour les opérateurs expérimentés, le risque de fausse-couche doit toujours rester à l’esprit du praticien qui propose le diagnostic prénatal.

    3 - Le diagnostic prénatal ne peut être proposé à toutes les patientes qui le souhaitent. Compte tenu du risque de fausses-couches, de l’anxiété, des difficultés techniques et du caractère non obligatoire du test, le diagnostic prénatal est réservé aux couples dits à risque d’avoir un enfant handicapé.

    4 - Le résultat final du diagnostic prénatal est obtenu à partir d’une seule analyse, sans qu’il y ait réellement de possibilité de vérification. Les analyses doivent donc être très fiables, il n’y a pas de droit à l’erreur.

    5 - Il n’y a, à ce jour, aucun traitement pour les anomalies chromosomiques et géniques sévères. Le seul “traitement” possible est l’interruption médicale de grossesse. Ceci est peu satisfaisant pour les médecins que nous sommes.

    6 - Dans un certain nombre de cas, aucun diagnostic n’a pu être réalisé. Il est donc difficile d’envisager un pronostic et encore moins un traitement éventuel. En l’absence d’élément de gravité qui pourrait permettre au couple et au praticien, de choisir l’interruption médicale de grossesse, la grossesse est poursuivie.


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