• Les facteurs prédisposants aux synéchies utérines et les classifications des synéchies utérines
    selon
    March et la Société européenne d'Hystéroscopie (SEH)
    )

    Facteurs prédisposants aux adhérences intra-utérines (synéchies utérines)
    sur une série de 2863 cas colligés suite à une revue de la littérature
    Facteurs prédisposants
    Nombre de cas
    Pourcentage
     Traumatisme au décours d'une grossesse
      - Curetage après avortement :
          - avortement spontané ;
          - avortement provoqué ;
          - non précis.
      - Curetage du post-partum
      - Post-césarienne
      - Après évacuation de môle hydatiforme
      - Hémorragie du post-partum
      
    1887
      - 860
     - 877
     - 150
    477
    41
    18
    7
        
    70,3 %
      - 32 %
         - 32,7 %
       - 5,6 %
    17,8 %
    1,5 %
    0,6 %
    0,3 %
     Traumatisme en dehors de la grossesse
      - Myomectomie
      - Curetage diagnostique
      - Geste sur le col (biopsie ou polypectomie)
      - Curetage pour ménométrorragie
      - Après insertion de stérilet
      - Après curiethérapie
      
    32
    31
    14
    10
    3
    1
      
    1,2 %
    1,1 %
    0,5 %
    0,37 %
    0,1 %
    0,03 %
     Sans traumatisme identifié
      - Post-partum ou post-abortum
      
    76
      
    2,8 %
     Tuberculose génitale
    90
    3,4 %
    Total
    2863
    100 %
      -Extrait de :
         - Daraï E, Deval B, Benifla JL, Guglielmina JN, Sitbon D, Filippini F, Cornier E et Madelenat P. Synéchies utérines. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Gynécologie, 155-A-30, 1996, 11 p.

    Classification des synéchies utérines
    selon March
    Classe I (synéchies légères)
    Classe II (synéchies modérées)
    Classe III (synéchies sévères)
    • Occupant moins d'un tiers de la cavité utérine ;
    • Ostiums tubaires internes visibles
    • Occupant un tiers à une moitié de la cavité utérine ;
    • Un ostium tubaire interne visible
    • Occupant plus d'une moitié de la cavité utérine ;
    • Pas d'ostium tubaire interne visible
      -Extrait de :
         - Daraï E, Deval B, Benifla JL, Guglielmina JN, Sitbon D, Filippini F, Cornier E et Madelenat P. Synéchies utérines. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Gynécologie, 155-A-30, 1996, 11 p.

    Classification des synéchies utérines en fonction de leur localisation et de leur aspect
    selon la SEH (Société européenne d'Hystéroscopie)
    Degré I
    Degré II
    Degré III
    • Adhérence centrale (en pont)
      • adhérence fine (adhérence muqueuse au dépends de l'endomètre)
      • adhérence épaisse (musculaire ou conjonctive)
    • Adhérence marginale (fibres musculaires ou conjonctives)
      • projection au niveau d'un ostium interne
      • oblitération d'un ostium
    • Cavité utérine absente à l'hystérographie :
      • occlusion de l'orifice interne du col (cavité utérine normale au-dessus)
      • coalescence complète de la cavité (syndrome d'Asherman)
      -Extrait de :
         - A. Gervaise "Prise en charge hystéroscopique des stérilités utérines". H. Fernandez "Traité de gynécologie". Medecine

    Dr Aly Abbara
    Mise à jour : 5 novembre, 2005

    http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/synechies_uterines_classification_facteurs_risque.html#March


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  • Synéchies utérines (adhérences intra-utérines)
    Syndrome d'Asherman


     

      • Les synéchies utérines ou les adhérences intra-utérines (AIU) sont connues depuis 1894 (Heinrich Fritsh). Elles prennent le nom du "syndrome d'Asherman" car c'est ce Médecin, en 1948, qui propose pour la première fois une description finale et exacte de ces adhérences intra-utérines ; il distingue deux entités :
        • les adhérences intra-utérines traumatiques
        • la sténose de l'orifice interne du col utérin responsables d'une aménorrhée traumatique atrésique.

      • Visuellement, il s'agit d'accolements des parois internes de l'utérus avec une extension plus ou moins prononcée ; Les synechies sont :
          • totales lorsque l'accolement s'étend à l'ensemble de la cavité du corps utérin (cavité corporéale) et l'isthme utérin (étranglement non pathologique qui sépare l'utérus en deux parties : le corps vers le haut et le col qui s'insère au vagin.) ; dans cette situation l'utérus se transforme en organe plein. Ce type de synéchies utérines est rare car il persiste souvent le canal cervical et une petite portion de l'isthme qui échappe partiellement à l'accolement ;

           

          • partielles lorsque l'accolement n'intéressent qu'une partie de la cavité corporéale et isthmique de l'utérus
        • Les synéchies sont classées selon leurs sièges en :
          • Synéchies corporéales (du corps utérin) partielles ou totales ;
          • Synéchies cervico-isthmiques sténosant ou obturant l'orifice interne du col utérin et de l'isthme ;
          • Synéchies complexes corporéales et cervico-isthmiques totales ou partielles.
          • Synéchies de l'orifice externe du col utérin (exceptionnel)

            Consulter aussi la classification des synéchies utérines selon  March (cliquez ici)  et selon la Société européenne d'Hystéroscopie.
      • Histologiquement :
        • Les synéchies précocement formées peuvent prendre la forme de piliers muqueux endométriaux reliant les deux parois de la cavité utérine ; la simple extension de la cavité utérine et introduction de l'hystéroscope dans la cavité utérine peuvent permettre de les levées.
        • Les synéchies anciennes sont souvent sous forme d'adhérences qui relient les plans myométriaux des parois des la cavité utérine ; elles sont souvent fibreuses sans revêtement endométrial.

      • Les manifestations cliniques des synéchies utérines :
        • Les synéchies peuvent rester asymptomatiques ; dans ce cas là, elles sont mises en évidence fortuitement par l'hystérographie, l'hystéroscopie, ou lors de l'examen anatomopathologique de l'utérus dans le cadre de l'exploration d'une autre pathologie utérine. Dans ces formes asymptomatiques les synéchies sont peu importantes.
        • Des anomalies du cycle menstruel de type d'hypoménorrhée et d'aménorrhée secondaires, suite à un curetage ou une aspiration intra-utérins. Chez les femmes souffrant de ces anomalies menstruelles, l'aménorrhée secondaire est due :
          • soit à des synéchies très étendues dans la cavité utérine ;
          • soit des synéchies utérines situées au niveau de l'isthme utérin ; ces synéchies déclenchent un reflex neurocervical qui perturbe le fonctionnement de l'endomètre et entraîne une aménorrhée secondaire. Dans ce type d'aménorrhée, qui est connue sous le nom d'aménorrhée paradoxale (ou normo-hormonale), l'examen histologique montre un endomètre sain avec un déroulement normal de l'ovulation (ovulation sans règles). Donc en cas d'aménorrhée secondaire post-traumatique utérine, on ne peut pas parler de synéchies totales avant de réaliser un forage de l'isthme pour être sur qu'il ne s'agit pas tout simplement d'une synéchie isthmique obturant avec une cavité utérine corporéale sus-jacente libre de tout phénomène adhérentiel.
          • L'hypoménorrhée est expliquée par la diminution de la surface fonctionnelle de l'endomètre par la présence des synéchies utérines partielles.
          • Les ménorragies, les métrorragies et les dysménorrhée : ce sont des manifestations rares des synéchies utérines (sont due à d'autre lésions associées).
        • Des troubles de la fertilité : car mécaniquement, la présence des adhérences intra-utérines peut constituer un obstacle empêchant l'ascension des spermatozoïdes et physiologiquement, les synéchies peuvent être à l'origine d'anomalies endométriales rendant l'implantation de la grossesse impossible.
        • L'hypofertilité et les pathologies obstétricales : les synéchies peuvent être la cause d'avortements précoces à répétition, d'avortements tardifs à répétition, des accouchements prématurés, des présentations vicieuses du fœtus au cours du travail, des anomalies de placentation (placenta praevia, placenta accreta).

      • Les circonstances favorisant la formations des synéchies utérines :
        • Les synéchies post-traumatiques :
          • Elles sont souvent dues à des interventions abrasives de l'endomètre sur un utérus gravide : curetage ou aspiration et révision utérine dans le cadre de la prise en charge des avortements spontanés ou provoqués et les rétentions placentaires après un accouchement.
          • Le curetage en post-partum est redoutablement synéchiant et parfois à l'origine de symphyses solides étendues des parois de la cavité utérine.
          • On peut voir aussi ce type de synéchies utérines sévères suite à l'évacuation, à l'aide de la curette d'une rétention d'un œuf mort.
          • Le curetage sur un utérus non gravide est rarement à l'origine de synéchies que l'on trouve au niveau de l'isthme utérin.
          • Les synéchies utérines peuvent se constituer, mais rarement après une ablation d'un fibrome se développant dans la cavité utérine (myomectomie) et après une réparation d'une malformation utérine (hystéroplastie), enfin après une césarienne (délivrance artificielle et révision utérine)
        • Les synéchies post-infectieuses :
          • Certaines infections de l'endomètre peuvent être à l'origine de synéchies utérines, en particulier la tuberculose utérine et la bilharziose, mais de nos jours, ces infections sont rares. Pour certains auteurs, les endométrites et les pyométries qui font partie des éléments des infections génitales hautes par les agents infectieux habituels, peuvent être à l'origines de la formation des synéchies utérines
        • Les synéchies utérines par agression chimiques :
          • Plus rarement, il a été incriminé les brûlures chimiques de l'endomètre par l'injection des produits chimiques dans la cavité utérine (une technique utilisée autrefois pour les interruptions clandestines de la grossesse).
        • Les synéchies utérines par agression physique de la cavité utérine :
          • Curiethérapie, radiothérapie et après une diathermo-coagulation profonde du col utérin.
        • Les synéchies utérines par atrophie physiologique après la ménopause :
          • Les synéchies peuvent siéger dans les cornes utérines, sur les bords latéraux et parfois centrales corporéales. Ces synéchies peuvent céder à l'injection du produit de contraste lors de l'hystérographie.
        • Le syndrome d'Asherman thérapeutique :
          • Les interventions chirurgicales qui visent à détruire l'endomètre dans le cadre du traitement des métrorragies fonctionnelles entraînent des synéchies utérines iatrogènes qui se manifestent par l'aménorrhée secondaire (ou l'hypoménorrhée) ; parmi ces interventions, l'endométrectomie par laser, par l'anse thermique monopolaire, par roller, par la technique de VersaPoint bipolaire... puis la technique du réchauffement (à 87°C pendant 8 minutes) de l'endomètre par ballonnet, ou par un flux d'un liquide réchauffé et en contact direct avec l'endomètre...,

      • Diagnostic et prise en charge :
        • L'hystérosalpingographie, l'échographie et l'hystéroscopie sont les examens de choix pour mettre en évidence les synéchies utérines, préciser leurs situations dans l'utérus
        • Le traitement envisagé actuellement c'est la section des adhérences par hystéroscopie opératoire , mais dans certains cas, quand les synéchies utérines sont sévères, dans le fond utérin et les cornes, cette intervention nécessite un contrôle cœlioscopique associé pour diagnostiquer une éventuelle perforation utérine per-opératoire.
        • Certaines synéchies utérines peuvent être libérer par une simple introduction dans la cavité d'un hystéromètre, une bougie, une curette ou un hystéroscope ; c'est le cas dans les synéchies isthmiques ou les petites synéchies corporéales centrales fraîchement formées. 
        • Le traitement des synéchies utérines sévères, nécessite parfois, et dans certaines circonstances une chirurgie mixte, par voie naturelle et par laparotomie qui permet au opérateur d'empaumer le corps utérin et diriger les gestes de section de synéchies utérines effectuées par l'autre main, à l'aide d'un resecteur introduit dans l'utérus à travers le canal cervical.
           
      Auteur : Dr Aly Abbara
      Dernière mise à jour : 2 novembre, 2005
      Références :
       - www.ashermans.org
       - A. Gervaise "Prise en charge hystéroscopique des stérilités utérines". H. Fernandez "Traité de gynécologie". Medecine-Sciences Flammarion 2005. p : 249.
       - Daraï E, Deval B, Benifla JL, Guglielmina JN, Sitbon D, Filippini F, Cornier E et Madelenat P. Synéchies utérines. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Gynécologie, 155-A-30, 1996, 11 p.
       - Philippe E, Charpin C. Pathologie gynécologique et obstétricale. Masson 1992. p : 96.
        - Musset R, Netter R, Poitout P, Rioux JE. Précis d'hystérosalpingographie. Les presses de l'université Laval - Québec - Canada. 1977.


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  • Les autres facteurs connus de fausse-couche

    Une fausse-couche peut être également provoquée par :
    - des infections bactériennes, virales ou parasitaires ;

    - la non-tolérance de certains vaccins ou médicaments, durant la grossesse ;

    - un rejet d’ordre immunologique [lien sur glossaire] , semblable à celui d’une greffe ;

    - la présence du diabète ou d’une hypertension artérielle ;

    - le fait de l’âge de la mère : plus de risques après 40 ans ;

    - des fibromes ou des polypes muqueux ;

    - une cavité utérine de petit volume ;

    - des synéchies.


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  • Qu'est ce qu'une Grossesse biochimique ?

    Une grossesse biochimique arrive quand un oeuf fertilisé ne s'implante pas dans la parois utérine. Cette oeuf ne poursuit pas son implantation et cesse son développement. Si un Test de grossesse est  fais au bon moment ce sera positif, cependant, quand un Test de grossesse est fais plusieurs jours plus tard ce sera négatif. une grossesse biochimique laisse le couple dans le dure affrontement de la joie d'une  grossesse qui debutait, quand en réalité cela se solde par  une fausse couche ultra précoce. Cependant, la majorité de femmes qui ont une grossesse biochimique n'on jamais su qu'elles etaient enceinte avant que la fausse couche se produise car elles pensent que c'est l'arrivée de leur cycle normal.

    signes et symptomes de la grossesse biochimique.

    En raison du fait que dans une grossesse biochimique, l'oeuf ne s'implante pas dans l'utérus, la plupart des femmes ne ressentent aucun des signes de grossesses (c'est à dire seins tendus, nausées, ou fatigue). il y a quelques rapports de femmes qui l'ont vecu dans le passé qui déclarent qu'elles se sont senti enceinte malgré leur grossesse biochimique. Il peut s'agir d'une  lègère gêne abdominal  aussi bien que le fait d'avoir des légers saignement (spotting) juste au moment où la plupart des femmes pensent avoir  leur cycle menstruel normal.

    Causes de la grossesse biochimique

    La réelle cause d'une grossesse biochimique n'est pas connu.la plupart du temps, ce serait en raison de chromosomes anormaux. l'anormalité de ces chromosomes peut être dû à plusieurs facteurs incluant la qualité du sperme et de l'oeuf, division cellulaire anormale et/ou   anormalités genetic provenant du père ou de la mère. On pense que 50 à 60 % des fausses couches du 1er trimestre sont dûes aux anormalités chromosomiques. Les autres causes pourraient être reliés à des infections (par exemple chlamidya,Cytomegalovirus, Genital herpes, Syphilis, Toxoplasmosis, and Rubella) anatomie uterine anormale ((par exemple. uterus unicornate,ou septate uterus), niveau hormonale anormale chez la mère (progesterone basse) maladie systémiques (maladie de la thyroide)

    traitement de la grossesse biochimique

    Il n'y a aucun traitement spécifique qui est exigé pour une grossesse chimique. L'épreuve consécutive la plus importante doit garantir que le niveau  hCG de la femme soit revenus aux niveaux non-détectables qu'avant grossesse biochimique. Il n'y a aucun impact sur les grossesses futures et la majorité de femmes tombent enceintes et accouchent sans difficulté.L'aspect le plus difficile d'une grossesse biochimique se tient dans l'excitation de penser être enceinte et ensuite la réalisation que  vous subissez aussitôt un échec, une fausse couche

    Signes et symptômes de fausse couche

    *GROSSESSE DANS LES  3 PREMIÈRES SEMAINES DE LA GESTATION :

    La majorité de femmes qui ont une Fausse couche precoce habituellement ne ressente aucun symptôme de perte.  Cependant, ce qui suit sont quelques signes et symptômes qui peuvent suggérer une fausse couche precoce.

    Signe et symptôme de la fausse couche 1 - un test positif de grossesse qui tourne au négatif quelques jours après.

    Signe et symptôme de la fausse couche 2 - cycle menstruel en retard

    Signe et symptôme de la fausse couche 3- une menstruation plus lourde ou plus durable d'A.

    *GROSSESSE APRÈS LA QUATRIÈME À CINQUIÈME SEMAINE DE LA GESTATION :

    Signe et symptôme de la fausse couche 1 - le saignement vaginal est le signe de fausse couche la plus commune. Le saignement vaginal peut être quelque chose de repèrable par leur couleur brun foncé au saignement rouge lumineux.  En outre relié aux femmes  des saignement vaginales passera habituellement par des caillots de sang aussi bien.   Se rappeler la statistique de fausse couche que 20-30% de femmes éprouvent repèrer un spotting pendant la grossesse, particulièrement pendant le premier trimestre et 50% de ces femmes font une fausse couche.

    Signe et symptôme de la fausse couche 2 - un niveau quantitatif de hCG (test de grossesse dessiné par la présence de sang) qui diminue.

    Signe et symptôme de la fausse couche 3 - douleur lombo-sacrée ou pelvienne 

    Signe et symptôme de la perte #4 - restriction pelvienne significative

    Signe et symptôme de la perte #5 - perte de signes et de symptômes de grossesse tels que les seins tendus, la nausée, et/ou la fatigue.

    Signe et symptôme de la perte #6 - incapable d'entendre ou voir le battement de coeur foetal.

    Signe et symptôme de la perte #7 - incapable de trouver le foetus dans l'utérus avec des ultrasons.  Si ceci se produit avec douleur pelvienne localisée à un côté ou à l'autre une grossesse ectopique doit être considérée.

     

    http://www.ourmiscarriage.com/chemical_pregnancy.html

    http://www.ourmiscarriage.com/sign_and_symptom_miscarriage.html

    traduction française : http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.ourmiscarriage.com/chemical_pregnancy.html&sa=X&oi=translate&resnum=3&ct=result&prev=/search%3Fq%3Dchemical%2Bpregnancy%26hl%3Dfr%26sa%3DX

     

     

     

     

     

     

     


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