• L'UN SANS L'AUTRE
    • Nathalie Boestch

    Nous attendions avec un bonheur intense des jumeaux! Le décès de notre fils nous a plongé dans un abîme de désespoir. Le deuil périnatal d'un jumeau est complexe puisque la vie et la mort se retrouvent liées. Comment gérer la dualité des sentiments ? Quelles sont les conséquences de la mort d'un jumeau sur le jumeau esseulé? La mort au lieu de la vie dérange la société qui préfère étouffer l'existence de ces bébés. Les parents sont alors confrontés au mur du silence. Quelles conséquences sur la fratrie à venir? Quels rituels mettre en place? Quelle est l'attitude de l'entourage? Quelles sont les conséquences trangénérationnelles des deuils non-faits? J'ai mis au monde mes bébés prématurément.Comment gérer ce traumatisme? Ce livre a été rédigé à quatre mains puisque le père de mes bébés a pris la parole concernant le ressenti du papa, trop souvent oublié. Des parents ainsi que des jumeaux esseulés, témoignent de façon émouvante de la complexité de ce deuil.

    Acquisition et lecture de cet ouvrage : http://www.lulu.com/content/4231594

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  • 22 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 83
    . .
    Décrets, arrêtés, circulaires
    TEXTES GÉNÉRAUX
    MINISTÈRE DE LA JUSTICE
    Décret no 2008-800 du 20 août 2008 relatif à l’application
    du second alinéa de l’article 79-1 du code civil
    NOR : JUSC0811945D

    Le Premier ministre,
    Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice,
    Vu le code civil, notamment son article 79-1, second alinéa ;
    Après avis du Conseil d’Etat (section de l’intérieur),

    Décrète :

    Art. 1er. − L’acte d’enfant sans vie prévu par le second alinéa de l’article 79-1 du code civil est dressé par l’officier de l’état civil sur production d’un certificat médical établi dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé et mentionnant les heure, jour et lieu de l’accouchement.

    Art. 2. − La garde des sceaux, ministre de la justice, et la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 20 août 2008.

    FRANÇOIS FILLON
    Par le Premier ministre :
    La garde des sceaux, ministre de la justice,
    RACHIDA DATI
    La ministre de la santé,
    de la jeunesse, des sports
    et de la vie associative,
    ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN

    22 août 2008  JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 83



    Décrets, arrêtés, circulaires
    TEXTES GÉNÉRAUX
    MINISTÈRE DE LA JUSTICE


    Décret no 2008-798 du 20 août 2008 modifiant le décret no 74-449 du 15 mai 1974

    relatif au livret de famille
    NOR : JUSC0814488D


    Le Premier ministre,
    Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice,
    Vu le décret no 74-449 du 15 mai 1974 modifié relatif au livret de famille et à l’information des futurs
    époux sur le droit de la famille ;
    Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu,

    Décrète :

    Art. 1er. − Dans le décret du 15 mai 1974 susvisé, il est rétabli un article 4 ainsi rédigé :


    « Art. 4. – Un livret de famille est remis, à leur demande, aux parents qui en sont dépourvus par l’officier de l’état civil qui a établi l’acte d’enfant sans vie.
    Il comporte un extrait d’acte de naissance du ou des parents ainsi que l’indication d’enfant sans vie, la date et le lieu de l’accouchement.
    Il est ultérieurement complété selon les modalités de l’article 3. »
    Art. 2. − La garde des sceaux, ministre de la justice, est chargée de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 20 août 2008.



    FRANÇOIS FILLON
    Par le Premier ministre :


    La garde des sceaux, ministre de la justice,
    RACHIDA DATI


    22 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 83
    . .
    Décrets, arrêtés, circulaires
    TEXTES GÉNÉRAUX
    MINISTÈRE DE LA JUSTICE
    Arrêté du 20 août 2008 modifiant l’arrêté du 1er juin 2006
    fixant le modèle de livret de famille
    NOR : JUSC0817938A





    La ministre de l’intérieur, de l’outre mer et des collectivités territoriales et la garde des sceaux, ministre de
    la justice,
    Vu l’ordonnance no 759-2005 du 4 juillet 2005 portant réforme de la filiation ;
    Vu le décret no 74-449 du 15 mai 1974 modifié relatif au livret de famille et à l’information des futurs
    époux sur le droit de la famille ;
    Vu le décret no 2006-640 du 1er juin 2006 pris pour l’application de l’ordonnance no 2005-759 du
    4 juillet 2005 portant réforme de la filiation et relatif au livret de famille ;
    Vu l’arrêté du 1er juin 2006 fixant le modèle de livret de famille,

    Arrêtent :

    Art. 1er. − Le 3o « Page 2 » de l’annexe I à l’arrêté du 1er juin 2006 fixant le modèle de livret de famille est ainsi modifié :
    1o Au paragraphe « Délivrance du livret de famille », il est inséré un cinquième alinéa ainsi rédigé :
    « – à la demande des parents qui en sont dépourvus, à l’occasion de l’établissement d’un acte d’enfant sans vie. »
    2o Au paragraphe « Eléments du livret de famille » :
    Le quatrième alinéa devient l’avant-dernier alinéa de ce paragraphe.
    Il est rétabli un quatrième alinéa ainsi rédigé :
    « – naissance du ou des père et mère ainsi qu’indication d’enfant sans vie, date et lieu de l’accouchement. »

    Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 20 août 2008.

    La garde des sceaux, ministre de la justice,
    Pour la ministre et par délégation :
    La directrice
    des affaires civiles et du sceau,
    P. FOMBEUR
    La ministre de l’intérieur,
    de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
    Pour la ministre et par délégation :
    Le directeur général
    des collectivités locales,
    E. JOSSA






    22 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 83

    Décrets, arrêtés, circulaires
    TEXTES GÉNÉRAUX
    MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA JEUNESSE,
    DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE
    Arrêté du 20 août 2008 relatif au modèle de certificat médical d’accouchement
    en vue d’une demande d’établissement d’un acte d’enfant sans vie
    NOR : SJSP0818662A





    La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative,
    Vu le décret no 2008-800 du 20 août 2008 relatif à l’application du second alinéa de l’article 79-1 du code civil,

    Arrête :

    Art. 1er. − Le certificat médical d’accouchement prévu à l’article 1er du décret susvisé est établi conformément au modèle annexé au présent arrêté.
    Le praticien signataire du certificat est soit celui qui a effectué l’accouchement, soit celui qui dispose des éléments cliniques permettant d’en affirmer l’existence.
    Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 20 août 2008.

    ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN











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  • Dossier urgent : emission de la chaine parlementaire

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    Tout foetus né sans vie

    pourra désormais être déclaré à l'etat-civil

    PARIS (AFP) - 06/02/2008 17h59

    Un foetus né sans vie peut être déclaré à l'état-civil, quel que soit son niveau de développement, a jugé mercredi la Cour de cassation, dans trois arrêts qui devraient réconforter les associations de parents endeuillés suite à un décès durant la grossesse.

    Depuis plusieurs années, des associations demandent que soit comblé le vide juridique qui existe en France pour les foetus de 16 à 22 semaines nés sans vie après une mort in utero ou une interruption médicale de grossesse.

    Les arrêts de principe rendus par la première chambre civile de la Cour de cassation revêt donc une grande importance.

    En obtenant le droit d'inscrire leur bébé sur les registres de l'état-civil, les parents obtiennent du même coup la possibilité de donner un nom à leur enfant, de bénéficier de certains droits sociaux comme le droit au congé maternité, ou encore celui de récupérer son corps afin d'organiser ses obsèques et de faire leur deuil.

    Actuellement, dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire.

    L'affaire jugée mercredi concerne trois familles. Les parents de trois enfants morts-nés entre 1996 et 2001 avaient porté l'affaire en justice après s'être vus refuser la possibilité d'enregistrer leur enfant à l'état-civil.

    Jusqu'à présent, les enfants dont un médecin pouvait attester qu'ils avaient vécu au moins quelques instants se voyaient dresser un acte de naissance, ainsi qu'un acte de décès.

    Les autres, morts-nés, ne pouvaient bénéficier, depuis 1993, que d'une "déclaration d'enfant sans vie" et ce seulement s'ils répondaient à la définition d'enfant viable donnée en 1977 par l'Organisation mondiale de la Santé, soit un poids de plus de 500 grammes ou une grossesse de plus de 22 semaines.

    Or les trois foetus concernés avaient entre 18 et 21 semaines et pesaient entre 155 et 400 grammes.

    Saisi des trois dossiers, un tribunal de grande instance avait donc débouté les familles. En mai 2005, la cour d'appel de Nîmes avait confirmé les jugements.

    Mercredi, la Cour de cassation a jugé, dans trois arrêts identiques, que la cour d'appel avait violé l'article 79-1 du code civil car il "ne subordonne pas l'établissement d'un acte d'enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse". Selon elle, la cour d'appel a tout bonnement "ajouté au texte des conditions qu'il ne prévoit pas".

    Par une telle décision, la Cour de cassation décide de bousculer le législateur. Dans ses conclusions, l'avocat général Alain Legoux avait d'ailleurs rappelé que "ce n'est pas à (la jurisprudence) de fixer la norme mais à la loi".

    Or, avait-il suggéré à la Cour, "quelle meilleure façon d'y inciter le législateur" que de casser les trois arrêts, cela "permettra au législateur de faire oeuvre d'harmonisation".

    D'un grand réconfort pour les familles, ces arrêts "risquent de provoquer une grande anarchie", souligne toutefois une source judiciaire. On peut en effet imaginer que des mères qui décident d'interrompre volontairement leur grossesse après quatre semaines profitent de la nouvelle donne pour déclarer leur enfant et ainsi bénéficier des avantages sociaux qui y sont liés.

    En revanche, il ne devrait pas avoir d'impact sur le volet pénal, la Cour de cassation ayant déjà écarté dans d'autres arrêts l'incrimination d'homicide dans le cas de décès in utero du fait d'un accident de circulation ou d'un accident médical.

    © 2008 AFP


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  • Le deuil périnatal

    Surmonter la mort de l'enfant attendu

    Comprendre les personnes
    Nouveauté,  Date de sortie :  février 2008

    La mort d’un enfant avant sa naissance concerne certaines femmes, certains couples, certaines familles. La médecine n’est pas toujours en mesure d’en expliquer la cause. Le vécu des parents, notamment de la maman est plein de questionnements (pourquoi ?...), de culpabilité (qu’est-ce que j’ai fait pour qu’il en soit ainsi ?), d’interrogation (est-ce que je pourrai avoir d’autres enfants ?). Les adultes concernés doivent également se positionner face à la fracture éventuelle et ses propres interrogations. L’entourage est dans l’embarras. Le sens normal de la vie n’est pas de cet ordre. Un processus de deuil commence. L’auteur a vécu la perte d’un enfant. Après quelques années ses activités professionnelles (animatrice d’émission de radio, journaliste), et en associations (responsable d’une association de soutien à la parentalité), l’ont amenée à approfondir son propre vécu et le confronter à celui d’autres mères, d’autres couples, d’autres enfants. Elle livre ici cette réflexion, en l’étayant de nombreux témoignages, apports de professionnels (sagefemmes, psychologues…). Les personnes concernées directement, leur entourage, les professionnels, trouveront dans cet ouvrage des chemins pour renforcer un processus de deuil. 


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  • Mourir avant de n'être ?

    La plupart du temps, la naissance est une formalité. Mais elle peut devenir d'une grande complexité lorsque c'est la mort, et non la vie, qui est au rendez-vous. Fausses couches, interruptions médicales de grossesses, réductions embryonnaires, décès périnatals... Ces morts précoces qui ne bénéficient pas encore d'une parole publique laissent les parents à la solitude de leur chagrin et à leur sentiment de culpabilité.
    N'est-il pas primordial que les parents, même si cela est douloureux, voient leur enfant ? Qu'ils le prénomment ? Qu'ils le déclarent ? Qu'ils accomplissent des rituels de deuil et inscrivent le non-né dans l'histoire familiale ?
    Médecins, sages-femmes, anthropologues, philosophes et psychanalystes se sont interrogés sur leur rôle face à cette mort brutale, insolente, qui surgit au sein même d'une autre vie : comment, se demandent-ils,accompagner ces patients sur le chemin de leur deuil ?



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  • durée

    Le congé de paternité est un congé de onze jours accordé en France au père après la naissance d'un enfant, en plus des trois jours légaux. Le congé de paternité et les 3 jours du congé de naissance peuvent se succéder ou être pris séparément. Ce congé doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance. Il a été créé sous le gouvernement de Lionel Jospin et est entré en application le 1er janvier 2002.

    A noter que ces 11 jours calendaires doivent être pris consécutifs (samedis, dimanches et jours fériés compris). Il est au maximum de 18 jours calendaires en cas de naissances multiples. Ils peuvent être pris dans les 4 mois suivant la naissance de l'enfant, mais la date doit être déclaré à l'employeur au minimum un mois avant.

    Les trois jours donnés à la naissance peuvent par contre être pris de manière fractionnée, dans les quinze jours précédant ou suivant la naissance.( hors samedi et dimanche)

    Auprès de votre employeur

    Si vous souhaitez prendre un congé paternité, vous devez informer votre employeur de la date et de la durée du congé paternité que vous avez choisi de prendre :
    - par lettre recommandée avec accusé de réception ;
    - un mois minimum avant la date choisie du début du congé paternité (voir avec votre service RH en cas d'enfant né sans vie, pour l'obtenir + rapidement afin d'être auprès de la maman) 

    Votre employeur remplit l'attestation de salaire (formulaire S3201n) et l'adresse à votre Caisse d'assurance maladie dès le premier jour de votre congé paternité.

    Auprès de votre Caisse d'assurance maladie

    Vous devez justifier de la filiation de votre enfant et adresser à votre Caisse d'assurance maladie :

    - une copie de l'acte d'enfant né sans vie depuis le 11 janvier 2008 et certificat d'accouchement;
    - une copie de l'acte de naissance de l'enfant ;
    - ou une copie du livret de famille mis à jour ;

    - ou, le cas échéant, la copie de l'acte de reconnaissance de l'enfant.

    Cependant, cette pièce justificative peut aussi être adressée à votre Caisse d'assurance maladie par votre employeur en même temps que l'attestation de salaire.

     

    Lettre type de demande de congé paternité.

    Elle est à adresser par le salarié à son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception 1 mois au moins avant le début souhaité du congé paternité. (enfant né sans vie voir avec votre service RH pour raccourcir le délai afin d'être avec la maman)

    Nom, Prénom
    Adresse

    Lieu, date
    (1 mois au moins avant le début du congé)
    Madame, Monsieur,

    En vertu de l’article L.122-25-4 du Code du travail et du Décret no 2008-32 du 9 janvier 2008 relatif aux conditions d’indemnisation du congé de paternité,, je vous informe que mon enfant est né (ou devrait naître)(indiqué né sans vie) le " date ", je souhaite bénéficier du congé paternité à partir du " date du début du congé "jusqu’au " date de fin de congé ".

    Je vous joins la photocopie du livret de famille (ou de l'acte d'enfant né sans vie, ou de l’acte de naissance ou bien encore du certificat médical attestant de la date prévue de la naissance).

    Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    " Signature


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  • JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    11 janvier 2008

    Texte 33 sur 97

    Décrets, arrêtés, circulaires
    TEXTES GÉNÉRAUX
    MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
    Arrêté du 9 janvier 2008 fixant la liste des pièces justificatives à fournir
    pour bénéficier de l’indemnisation du congé de paternité
    NOR : SJSS0773635A

    Le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports et le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique,

    Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles D. 331-4 et D. 613-10,
    Arrêtent :
    Art. 1er. − Pour l’application des dispositions prévues aux articles D. 331-4 et D. 613-10 du code de la sécurité sociale, l’assuré adresse à l’organisme de sécurité sociale dont il relève :
    – soit la copie intégrale de l’acte de naissance de l’enfant ;
    – soit la copie du livret de famille mis à jour ;
    – soit, le cas échéant, la copie de l’acte de reconnaissance de l’enfant par le père ;
    – soit, le cas échéant, la copie de l’acte d’enfant sans vie et un certificat médical d’accouchement d’un
    enfant né mort et viable.
    Art. 2. − Le directeur de la sécurité sociale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 9 janvier 2008.
    La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports,
    ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN
    Le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité,
    XAVIER BERTRAND
    Le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique,
    ERIC WOERTH 
     
     
     
     
    JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    11 janvier 2008

    Texte 20 sur 97
    . .
    Décrets, arrêtés, circulaires
    TEXTES GÉNÉRAUX
    MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
    Décret no 2008-32 du 9 janvier 2008 relatif aux conditions d’indemnisation du congé de paternité
    NOR : SJSS0773634D
    Le Premier ministre,
    Sur le rapport de la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports,
    Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 331-8, L. 613-19-2, D. 331-4 et D. 613-10 ;
    Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale du régime social des indépendants en date du 29 mars 2007 ;
    Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales en date du
    3 avril 2007 ;
    Vu l’avis du conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés en date du
    11 avril 2007,
    Décrète :

    Art. 1er. − A l’article D. 331-4 du code de la sécurité sociale, les mots : « justifier auprès de la caisse primaire dont il relève de l’établissement de la filiation de l’enfant à son égard » sont remplacés par les mots : « adresser à l’organisme de sécurité sociale dont il relève la ou les pièces justificatives dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale ».
    Art. 2. − Au deuxième alinéa de l’article D. 613-10 du code de la sécurité sociale, les mots : « justifier de l’établissement de la filiation de l’enfant à son égard » sont remplacés par les mots : « adresser à l’organisme de sécurité sociale dont il relève la ou les pièces justificatives dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale ».
    Art. 3. − Les dispositions du présent décret s’appliquent aux accouchements survenant à compter de sa date d’entrée en vigueur.
    Art. 4. − Le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports et le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 9 janvier 2008.
    FRANÇOIS FILLON
    Par le Premier ministre :
    La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports,
    ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN
    Le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité,
    XAVIER BERTRAND
    Le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique,
    ERIC WOERTH


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