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Par informationimg le 25 Août 2008 à 18:3522 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 83
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Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Décret no 2008-800 du 20 août 2008 relatif à lapplication
du second alinéa de larticle 79-1 du code civil
NOR : JUSC0811945DLe Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code civil, notamment son article 79-1, second alinéa ;
Après avis du Conseil dEtat (section de lintérieur),
Décrète :
Art. 1er. − Lacte denfant sans vie prévu par le second alinéa de larticle 79-1 du code civil est dressé par lofficier de létat civil sur production dun certificat médical établi dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé et mentionnant les heure, jour et lieu de laccouchement.
Art. 2. − La garde des sceaux, ministre de la justice, et la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de lexécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 20 août 2008.FRANÇOIS FILLONPar le Premier ministre :
La garde des sceaux, ministre de la justice,
RACHIDA DATILa ministre de la santé,
de la jeunesse, des sports
et de la vie associative,
ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN22 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 83Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICEDécret no 2008-798 du 20 août 2008 modifiant le décret no 74-449 du 15 mai 1974relatif au livret de familleLe Premier ministre,
NOR : JUSC0814488D
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le décret no 74-449 du 15 mai 1974 modifié relatif au livret de famille et à linformation des futurs
époux sur le droit de la famille ;
Le Conseil dEtat (section de lintérieur) entendu,
Décrète :
Art. 1er. − Dans le décret du 15 mai 1974 susvisé, il est rétabli un article 4 ainsi rédigé :
« Art. 4. Un livret de famille est remis, à leur demande, aux parents qui en sont dépourvus par lofficier de létat civil qui a établi lacte denfant sans vie.
Il comporte un extrait dacte de naissance du ou des parents ainsi que lindication denfant sans vie, la date et le lieu de laccouchement.
Il est ultérieurement complété selon les modalités de larticle 3. »
Art. 2. − La garde des sceaux, ministre de la justice, est chargée de lexécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 20 août 2008.FRANÇOIS FILLONLa garde des sceaux, ministre de la justice,Par le Premier ministre :
RACHIDA DATI22 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 83. .Décrets, arrêtés, circulairesLa ministre de lintérieur, de loutre mer et des collectivités territoriales et la garde des sceaux, ministre de
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 20 août 2008 modifiant larrêté du 1er juin 2006
fixant le modèle de livret de famille
NOR : JUSC0817938A
la justice,
Vu lordonnance no 759-2005 du 4 juillet 2005 portant réforme de la filiation ;
Vu le décret no 74-449 du 15 mai 1974 modifié relatif au livret de famille et à linformation des futurs
époux sur le droit de la famille ;
Vu le décret no 2006-640 du 1er juin 2006 pris pour lapplication de lordonnance no 2005-759 du
4 juillet 2005 portant réforme de la filiation et relatif au livret de famille ;
Vu larrêté du 1er juin 2006 fixant le modèle de livret de famille,
Arrêtent :
Art. 1er. − Le 3o « Page 2 » de lannexe I à larrêté du 1er juin 2006 fixant le modèle de livret de famille est ainsi modifié :
1o Au paragraphe « Délivrance du livret de famille », il est inséré un cinquième alinéa ainsi rédigé :« à la demande des parents qui en sont dépourvus, à loccasion de létablissement dun acte denfant sans vie. »
2o Au paragraphe « Eléments du livret de famille » :
Le quatrième alinéa devient lavant-dernier alinéa de ce paragraphe.
Il est rétabli un quatrième alinéa ainsi rédigé :
« naissance du ou des père et mère ainsi quindication denfant sans vie, date et lieu de laccouchement. »
Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 20 août 2008.La garde des sceaux, ministre de la justice,La ministre de lintérieur,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice
des affaires civiles et du sceau,
P. FOMBEUR
de loutre-mer et des collectivités territoriales,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
E. JOSSA22 août 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 83Décrets, arrêtés, circulairesLa ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative,
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA JEUNESSE,
DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE
Arrêté du 20 août 2008 relatif au modèle de certificat médical daccouchement
en vue dune demande détablissement dun acte denfant sans vie
NOR : SJSP0818662A
Vu le décret no 2008-800 du 20 août 2008 relatif à lapplication du second alinéa de larticle 79-1 du code civil,
Arrête :
Art. 1er. − Le certificat médical daccouchement prévu à larticle 1er du décret susvisé est établi conformément au modèle annexé au présent arrêté.
Le praticien signataire du certificat est soit celui qui a effectué laccouchement, soit celui qui dispose des éléments cliniques permettant den affirmer lexistence.
Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 20 août 2008.ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN
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Par informationimg le 6 Février 2008 à 20:13Tout foetus né sans viepourra désormais être déclaré à l'etat-civilPARIS (AFP) - 06/02/2008 17h59
Un foetus né sans vie peut être déclaré à l'état-civil, quel que soit son niveau de développement, a jugé mercredi la Cour de cassation, dans trois arrêts qui devraient réconforter les associations de parents endeuillés suite à un décès durant la grossesse.
Depuis plusieurs années, des associations demandent que soit comblé le vide juridique qui existe en France pour les foetus de 16 à 22 semaines nés sans vie après une mort in utero ou une interruption médicale de grossesse.
Les arrêts de principe rendus par la première chambre civile de la Cour de cassation revêt donc une grande importance.
En obtenant le droit d'inscrire leur bébé sur les registres de l'état-civil, les parents obtiennent du même coup la possibilité de donner un nom à leur enfant, de bénéficier de certains droits sociaux comme le droit au congé maternité, ou encore celui de récupérer son corps afin d'organiser ses obsèques et de faire leur deuil.
Actuellement, dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire.L'affaire jugée mercredi concerne trois familles. Les parents de trois enfants morts-nés entre 1996 et 2001 avaient porté l'affaire en justice après s'être vus refuser la possibilité d'enregistrer leur enfant à l'état-civil.
Jusqu'à présent, les enfants dont un médecin pouvait attester qu'ils avaient vécu au moins quelques instants se voyaient dresser un acte de naissance, ainsi qu'un acte de décès.
Les autres, morts-nés, ne pouvaient bénéficier, depuis 1993, que d'une "déclaration d'enfant sans vie" et ce seulement s'ils répondaient à la définition d'enfant viable donnée en 1977 par l'Organisation mondiale de la Santé, soit un poids de plus de 500 grammes ou une grossesse de plus de 22 semaines.
Or les trois foetus concernés avaient entre 18 et 21 semaines et pesaient entre 155 et 400 grammes.
Saisi des trois dossiers, un tribunal de grande instance avait donc débouté les familles. En mai 2005, la cour d'appel de Nîmes avait confirmé les jugements.
Mercredi, la Cour de cassation a jugé, dans trois arrêts identiques, que la cour d'appel avait violé l'article 79-1 du code civil car il "ne subordonne pas l'établissement d'un acte d'enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse". Selon elle, la cour d'appel a tout bonnement "ajouté au texte des conditions qu'il ne prévoit pas".
Par une telle décision, la Cour de cassation décide de bousculer le législateur. Dans ses conclusions, l'avocat général Alain Legoux avait d'ailleurs rappelé que "ce n'est pas à (la jurisprudence) de fixer la norme mais à la loi".
Or, avait-il suggéré à la Cour, "quelle meilleure façon d'y inciter le législateur" que de casser les trois arrêts, cela "permettra au législateur de faire oeuvre d'harmonisation".
D'un grand réconfort pour les familles, ces arrêts "risquent de provoquer une grande anarchie", souligne toutefois une source judiciaire. On peut en effet imaginer que des mères qui décident d'interrompre volontairement leur grossesse après quatre semaines profitent de la nouvelle donne pour déclarer leur enfant et ainsi bénéficier des avantages sociaux qui y sont liés.
En revanche, il ne devrait pas avoir d'impact sur le volet pénal, la Cour de cassation ayant déjà écarté dans d'autres arrêts l'incrimination d'homicide dans le cas de décès in utero du fait d'un accident de circulation ou d'un accident médical.© 2008 AFP
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Par informationimg le 5 Février 2007 à 18:42
c'est possible. j'ai fais la demarche quelques mois après pour lui donner son prénom.
Il faut vous adresser au tribunal de grande instance du lieu où vous avez accouché.
il faut leur adresser une copie originale integrale de l'acte d'enfant sans vie que vous demander à la mairie où vous avez accouché, copie oriiginal de - de 3 mois joint à un modéle de lettre comme ci-dessous pour exemple :
Monsieur le procureur,
j'ai déclaré le jour mois année la naissance de mon enfant né sans vie à l'hopital (nom)de (ville), suite à une interruption de grossesse à (nombre) semaines.
bouleversée par cet evênement, je n'ai pas donné de prenom à mon fils.
aujourd'hui, je désire lui donner une identité complète. je souhaite lui adjoindre le prenom de (prénom de votre Ange).
ainsi, je vous demande de bien vouloir rectifier l'acte initial.
je vous prie de recevoir, mr le proc.., l'expresion de mes salutations distinguées.La decision vous parvient dans les deux mois avec l'acte corrigé.
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Par informationimg le 2 Mars 2006 à 20:16
1/ En cas d'actes de naissance et de décès
L'inhumation ou la crémation du corps est obligatoire; elle s'effectue, à la charge de la famille, selon les prescriptions fixées par la législation funéraire. La commune est tenue de prendre en charge les frais d'obsèques des personnes dépourvues de ressources suffisantes; elle peut aider financièrement les familles en difficulté.
2/ En cas d'acte d'enfant sans vie
La famille peut faire procéder, à sa charge, à l'inhumation ou la crémation du corps. La commune garde la faculté d'aider financièrement les familles en difficulté.
Sinon, en cas d'absence de prise en charge par la famille, le corps est :
- Soit inhumé, si l'établissement de santé, en accord avec les communes concernées, a pris des dispositions spécifiques dans ce sens;
- Soit incinéré dans un crématorium à la charge de l'établissement de santé selon les dispositions des articles R.44-7 à R.44-9-I du code de la santé publique.
Dans ces deux cas, l'entreprise de pompes funèbres ou le crématorium sont choisis dans le respect des règles du code des marchés publics.
3/En l'absence d'acte dressé par l'officier d'état civil
Le corps est incinéré dans un crématorium, à la charge de l'établissement de santé selon les dispositions des articles R.44-7 à R.44-9-I du code de la santé publique.
Néanmoins, certaines communes acceptent d'accueillir ces corps dans leurs cimetières et recueillent, à cet effet, les déclarations des familles. Cette pratique n'apparaît pas devoir être remise en cause au regard du caractère douloureux de telles situations.
MODALITÉS DE PRISE EN CHARGE DES CORPS
Lorsque l'enfant est né vivant, mais non viable, ou lorsque l'enfant est mort-né quelle que soit la durée de gestation, l'établissement de santé est tenu d'informer la famille sur les différentes possibilités de prise en charge du corps.
Lorsque, dans un délai de dix jours au maximum suivant le décès e corps n'a pas été réclamé par la famille, l'établissement de santé fait procéder à son inhumation ou 3 sa crémation conformément aux dispositions du titre II ci-dessus . Quelque soit la décision prise par la famille en matière de prise en charge du corps, le personnel soignant veillera à proposer, sans imposer, un accompagnement facilitant le travail de deuil; Dans le cadre de l'information des familles, les établissements de santé remettront aux familles qui le souhaiteraient une liste d'entreprises de pompes funèbres habilitées. En aucun cas, les établissements de santé ne doivent porter atteinte, par les indications qu'ils donneraient, au principe de libre choix.
Les parents seront informés qu'ils peuvent bénéficier, pour inhumer le corps, d'une prestation simplifiée.
La réglementation n'impose pas en effet de normes minimales et les entreprises de pompes funèbres doivent adapter rituel et cercueil à la situation particulière tout en assurant un service digne.
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Par informationimg le 24 Février 2006 à 11:10
La sécurité Sociale tient uniquement compte du critère de la viabilité pour loctroi des prestations en nature et en espèces ( congé maternité et indemnités journalières ). Depuis le 30/11/2001, peuvent obtenir un congé de maternité toutes les femmes ayant accouché dun enfant dau moins 22 semaines daménorrhée ou 500g.
Cela ne pose généralement aucun problème pour les enfants nés vivants.
Cependant, il arrive que certaines CPAM refusent ces prestations pour un enfant né sans vie. Pour faire valoir vos droits en cas d'enfant né décédé, il faut fournir aux organismes concernés une copie de l'acte d'enfant sans vie, une copie de la circulaire n° 2001-576 du 30/11/2001( si vous avez accouché avant 6 mois de grossesse ) et souvent un certificat d'accouchement d'un enfant né mort mais viable et une copie de l'article R 331-5 du code de la Sécurité Sociale qui précise que l'indemnité journalière est due même si l'enfant n'est pas né vivant. En cas de problèmes rencontrés dans le cadre de lobtention du congé maternité pour le 3ème enfant, vous pouvez citer les articles L 331-3 et L331-4 du code de la sécurité sociale.
L'obtention du congé de paternité dépend de l'établissement de la filiation de l'enfant à l'égard du père ( cf décret n° 2001-1352 du 28 décembre 2001 ). La filiation de l'enfant ne peut être établie que s'il y a eu délivrance d'un acte de naissance, c'est à dire lorsque l'enfant est né vivant et viable.
Ceci est injuste mais s'explique par le fait que la filiation n'est pas officiellement établie en cas d'enfant sans vie.
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Par informationimg le 24 Février 2006 à 11:08Textes relatifs à lenregistrement à létat civil et à linscription sur le livret de famille
a) Circulaire n°2001-576 du 30/11/2001 : relative à lenregistrement à lEtat Civil et à la prise en charge des corps des enfants décédés avant la déclaration de naissance. Cette circulaire permet la reconnaissance ( inscription à létat civil, délivrance de permis dinhumer, ) de lenfant, quil soit né vivant ou né décédé, dès 22 semaines daménorrhée ou 500g.
Ce texte est pour linstant non rétroactif et concerne les accouchements à partir du 30/11/2001. Les accouchements antérieurs au 30/11/2001 sont soumis à la loi n° 93-22 du 08/01/1993 complétée par la circulaire du 3 mars 1993.
Cependant, le Ministère de la Santé, dans une réponse faite à l'Assemblée Nationale ( publiée au Journal Officiel des Débats le 02/12/2002 ), indique : "(...) Afin de tenir compte des situations particulières et de la douleur des famlilles ayant eu un enfant sans vie avant le 30 novembre 2001, une application souple du dispositif doit être retenue ( ...)"
b) Arrêté ministériel du 26/07/2002 paru au Journal Officiel du 06/08/2002 : relatif à linscription dun enfant sans vie sur le livret de famille. Désormais, tous les parents qui le souhaitent peuvent demander linscription dun enfant présenté sans vie sur le livret de famille ; et ce, même plusieurs années après laccouchement.
c) Instruction générale relative à l'état civil du 11 mai 1999 notamment les IEC n° 50130 et 50131 : relatifs à létat civil des enfants décédés avant la déclaration de naissance : conditions et modalités détablissement des actes denfant sans vie . Ces textes ont été modifiés par la circulaire 2001-576 du 30/11/2001 , par l'instruction générale relative à l'état civil du 29 mars 2002, et par larrêté du 26 juillet 2002.
d) Loi n°93-22 du 8 janvier 1993 : relative à lenregistrement à lEtat Civil et à la prise en charge des corps des enfants décédés avant la déclaration de naissance. Cette loi permet aux enfants nés vivants mais décédés avant la déclaration de naissance dobtenir un acte de naissance puis un acte de décès, au lieu préalablement dun acte denfant sans vie.
La circulaire du 3 mars 93 relative à l'état civil, à la famille et aux droits de l'enfant a pour objet de préciser la portée de certaines dispositions de la loi n° 93-22 du 8 janvier 1993. Cette circulaire permet l'établissement d'un acte d'enfant sans vie pour les enfants nés vivants mais non viables.
ATTENTION ! reconnaissance du père pour les enfants nés sans vie
Pour que le père figure sur lacte de décès, il faut impérativement quil aille lui-même faire la déclaration à létat civil.
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Votre enfant est né mort à - de 22sa, ET avait un poids inférieur à 500g à la naissance (non viable*
Par informationimg le 24 Février 2006 à 11:06ETAT CIVIL
L'inscription à l'état civil est impossible
Aucun acte à l'état civil.
L'établissement de santé peut néanmoins fournir aux familles qui le souhaitent un certificat d'accouchement d'enfant né mort et non viable.
L'inscription sur le livret de famille est impossible.
OBSEQUES
L'inhumation est rarement possible. Le corps est incinéré dans un crématorium, à la charge de l'établissement de santé selon les dispositions des articles R. 44-7 à R. 44-9-I du code de la santé publique.
Néanmoins, certaines communes acceptent d'accueillir ces corps dans leurs cimetières.
CONGES MATERNITE-PATERNITE
La mère ne bénéficie pas du congé légal de maternité.
Les arrêts de travail liés à l'interruption de grossesse seront pris en charge par l'Assurance Maladie
Le père ne peut pas bénéficier du congé paternité. En effet, l'obtention du congé de paternité dépend de l'établissement de la filiation de l'enfant à l'égard du père ( cf décret n° 2001-1352 du 28 décembre 2001 ). La filiation de l'enfant ne peut être établie que s'il y a eu délivrance d'un acte de naissance, c'est à dire lorsque l'enfant est né vivant et viable.
Ceci est injuste mais s'explique par le fait que la filiation n'est pas officiellement établie en cas d'enfant sans vie.
* Le seuil de viabilité a été fixé par la circulaire n°50 du 22 juillet 1993 qui, selon les recommandations de l'OMS (1977), établit la limite basse de viabilité à 22 semaines d'aménorrhée ou à un poids de 500g, "ceci à l'exclusion de tout autre critère, en particulier les malformations".
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Par informationimg le 24 Février 2006 à 11:03
ETAT CIVIL
L'inscription à l'état civil est obligatoire (registre des décès uniquement)
Acte d'enfant sans vie produit par l'officier d'état civil sur présentation d'un certificat médical d'accouchement d'enfant né vivant et non viable.
La dotation officielle d'un prénom est possible
Si les parents le demandent, l'inscription sur le livret de famille est possible à condition qu'ils possèdent déjà un livret de famille.
Sinon, dès l'établissement ultérieur d'un livret de famille (pour mariage ou naissance), les parents pourront demander l'inscription sur ce livret de leur enfant né sans vie.
OBSEQUES
L'acte d'enfant sans vie permet aux parents d'obtenir "l'autorisation de fermeture définitive du cercueil" (autrefois appelée "permis d'inhumer")
Les familles ont lapossibilité de faire procéder à l'inhumation ou à la crémation du corps de leur enfant et organiser des funérailles.
Certaines mutuelles acceptent la prise en charge totale ou partielle des frais d'inhumation.
Si la famille ne prend pas en charge les funérailles, le corps de l'enfant sera :
- soit inhumé si l'établissement de santé a pris des mesures spécifiques en ce sens en accord avec les communes concernées
- soit incinéré dans un crématorium à la charge de l'établissement de santé : la loi oblige à incinérer dans un crématorium les corps d'enfants non pris en charge par les familles (articles R. 44-7 à R. 44-9-I du code de la santé publique)
CONGES MATERNITE-PATERNITE
La mère ne bénéficie pas du congé légal de maternité.
Les arrêts de travail liés à l'interruption de grossesse seront pris en charge par l'Assurance Maladie
Le père ne peut pas bénéficier du congé paternité. En effet, l'obtention du congé de paternité dépend de l'établissement de la filiation de l'enfant à l'égard du père ( cf décret n° 2001-1352 du 28 décembre 2001 ). La filiation de l'enfant ne peut être établie que s'il y a eu délivrance d'un acte de naissance, c'est à dire lorsque l'enfant est né vivant et viable.
Ceci est injuste mais s'explique par le fait que la filiation n'est pas officiellement établie en cas d'enfant sans vie.
* Le seuil de viabilité a été fixé par la circulaire n°50 du 22 juillet 1993 qui, selon les recommandations de l'OMS (1977), établit la limite basse de viabilité à 22 semaines d'aménorrhée ou à un poids de 500g, "ceci à l'exclusion de tout autre critère, en particulier les malformations".
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Par informationimg le 24 Février 2006 à 10:51
ETAT CIVIL
L'inscription à l'état civil est obligatoire (registre des décès uniquement)
Acte d'enfant sans vie produit par l'officier d'état civil sur présentation d'un certificat médical d'accouchement d'enfant né mort et viable.
La dotation officielle d'un prénom est possible
Si les parents le demandent, l'inscription sur le livret de famille est possible à condition qu'ils possèdent déjà un livret de famille.
Sinon, dès l'établissement ultérieur d'un livret de famille (pour mariage ou naissance), les parents pourront demander l'inscription sur ce livret de leur enfant né sans vie.
OBSEQUES
L'acte d'enfant sans vie permet aux parents d'obtenir "l'autorisation de fermeture définitive du cercueil" (autrefois appelée "permis d'inhumer")
Les familles ont lapossibilité de faire procéder à l'inhumation ou à la crémation du corps de leur enfant et organiser des funérailles.
Certaines mutuelles acceptent la prise en charge totale ou partielle des frais d'inhumation.
Si la famille ne prend pas en charge les funérailles, le corps de l'enfant sera :
- soit inhumé si l'établissement de santé a pris des mesures spécifiques en ce sens en accord avec les communes concernées
- soit incinéré dans un crématorium à la charge de l'établissement de santé : la loi oblige à incinérer dans un crématorium les corps d'enfants non pris en charge par les familles (articles R. 44-7 à R. 44-9-I du code de la santé publique)
CONGES MATERNITE-PATERNITE
La mère bénéficie de la totalité du congé légal de maternité. Cette grossesse sera prise en compte par la Sécurité Sociale pour le calcul des congés maternités ultérieurs (notamment pour les congés supplémentaires 3ème enfant)
Le père ne peut pas bénéficier du congé paternité. En effet, l'obtention du congé de paternité dépend de l'établissement de la filiation de l'enfant à l'égard du père ( cf décret n° 2001-1352 du 28 décembre 2001 ). La filiation de l'enfant ne peut être établie que s'il y a eu délivrance d'un acte de naissance, c'est à dire lorsque l'enfant est né vivant et viable.
Ceci est injuste mais s'explique par le fait que la filiation n'est pas officiellement établie en cas d'enfant sans vie.
* Le seuil de viabilité a été fixé par la circulaire n°50 du 22 juillet 1993 qui, selon les recommandations de l'OMS (1977), établit la limite basse de viabilité à 22 semaines d'aménorrhée ou à un poids de 500g, "ceci à l'exclusion de tout autre critère, en particulier les malformations".
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Par informationimg le 24 Février 2006 à 10:48
ETAT CIVIL
L'inscription à l'état civil est obligatoire (registre des naissances + des décès)
Acte de naissance + acte de décès produits par l'officier d'état civil sur présentation d'un certificat médical attestant que l'enfant est né vivant et viable.
La dotation officielle d'un prénom est obligatoire
L'inscription sur le livret de famille est obligatoire.
OBSEQUES
L'acte de décès permet aux parents d'obtenir "l'autorisation de fermeture définitive du cercueil" (autrefois appelé "permisd'inhumer")
L'inhumation ou la crémation du corps est obligatoire.
Elle est à la charge des familles et peut bénéficier de l'aide des communes et/ou des établissements hospitaliers.
Certaines mutuelles acceptent laprise en charge totale ou partielle des frais d'inhumation.
CONGES MATERNITE - PATERNITE
La mère bénéficie de la totalité du congé légal de maternité. Cette grossesse sera prise en compte par la Sécurité Sociale pour le calcul des congés maternités ultérieurs (notamment pour les congés supplémentaires 3ème enfant)
Le père bénéficie du congé paternité.
* Le seuil de viabilité a été fixé par la circulaire n°50 du 22 juillet 1993 qui, selon les recommandations de l'OMS (1977), établit la limite basse de viabilité à 22 semaines d'aménorrhée ou à un poids de 500g, "ceci à l'exclusion de tout autre critère, en particulier les malformations".
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